Les personnels affectés à l’entretien des locaux disent STOP aux cadences infernales !
Ils ne veulent plus être la variable d’ajustement financière de l’Université : suppression progressive des postes de titulaires, le non renouvellement d’une grosse partie des emplois aidés (faute de financement suite à la carence de l’Etat), …
Ils constatent que les conditions de travail se sont dégradées (de plus en plus d’accident de travail, de plus en plus de troubles musculosquelettiques, de plus en plus de mal être au travail, une non reconnaissance grandissante de leur profession, …)
De tout temps, les agents ont toujours assuraient de façon temporaire, des remplacements dits "de proximité", c'est à dire dans le même service ou dans un bâtiment proche de leur lieu habituel de travail.
Maintenant, les agents, qui remplacent souvent déjà un de leur collègue absent, doivent remplacer, en plus, d'autres collègues dans d'autres services, parfois sur des sites éloignés des uns des autres. Ces personnels ne veulent pas d’une organisation du travail qui les obligerait à faire 2 heures ici, 3 heures là et encore 2 autres heures autre part.
L'UNSA demande aux directeurs de laboratoire et aux responsables de service de réagir car si les personnels doivent assurer l’entretien d’autres locaux en plus de ceux de leur laboratoire ou service, la qualité du travail s’en ressentira.
Au moins 100 heures hebdomadaire de ménage PERDUS définitivement, rien que pour les Cézeaux, depuis le 1er septembre 2011, encore plus en octobre-novembre. Halte !!!
SOUTENONS CES PERSONNELS, REFUSONS LA FLEXIBILITÉ DU TRAVAIL À OUTRANCE.